1. Identification
    1. Caractéristiques biologiques
    2. Galerie d'images
  2. Profil
    1. Contexte historique
    2. Principaux pays producteurs
    3. Habitat et biologie
  3. Production
    1. Cycle de production
    2. Systèmes de production
    3. Maladies et mesures de contrôle
  4. Statistiques
    1. Statistiques de production
    2. Marché et commercialisation
  1. Situation et tendances
    1. Problèmes et contraintes majeurs
      1. Pratiques pour une aquaculture responsable
    2. Références
      1. Liens utiles
    Identification


    Sparus aurata  Linnaeus, 1758 [Sparidae]
    FAO Names:  En - Gilthead seabream,   Fr - Dorade royale,  Es - Dorada
       
    Caractéristiques biologiques
    Corps ovale, assez élevé et comprimé. Profil de la tête régulièrement convexe. Œil petit. Bouche basse, très peu inclinée. Lèvres épaisses. Quatre à six dents caniniformes antérieures à chaque mâchoire, doublées et suivies sur les côtes de dents plus obtuses, devenant rapidement molariformes en 2 à 4 rangées, (dents dans les deux rangées externes beaucoup plus fortes). Branchiospines courtes, 11 à 13 avec 7 ou 8 inférieures et 5 (rarement 4) à 6 supérieures. Nageoire dorsale à 11 épines et 13 ou 14 rayons mous. Nageoire anale à 3 épines et 11 ou 12 rayons mous. Joues écailleuses, préopercule nu. Ecailles le long de la ligne latérale 73 à 85. Coloration: gris argenté; grosse tache noire à l’origine de la ligne latérale, débordant sur le sommet de l’opercule et soulignée sur l’opercule par une zone rougeâtre; bande dorée entre les yeux bordée de deux zones sombres (moins nette chez les jeunes); souvent des lignes longitudinales sombres sur le corps; une ligne noire sur la dorsale; fourche et pointes caudales bordées de noir.
    Galerie d'images

    Cages en mer (Photo par Francesco Cardia)

    Cages en mer (Photo par Francesco Cardia)

    Raceway (Photo par Patrick Prouzet)

    Bac larvaire (Photo par Robert Vassallo)

    Profil
    Contexte historique
    Traditionnellement, les daurades royales étaient cultivées extensivement dans les lagunes côtières et les étangs salés, jusqu’à ce que les systèmes d’élevage intensif aient été développés en 1980. Les systèmes Italiens 'vallicoltura' ou Egyptiens 'hosha' sont des systèmes d’élevage extensif conçus comme des trappes naturelles de poissons, profitant de la migration trophique naturelle des juvéniles de la mer vers les lagunes côtières. La daurade royale est une espèce très convenable pour l’aquaculture extensive en Méditerranée, grâce à son taux de survie élevé, son comportement alimentaire et son prix sur le marché.

    La reproduction artificielle de daurade royale a été réalisée avec succès en Italie en 1981–82. Alors que, la production à grande échelle des juvéniles de cette espèce n’a été définitivement accomplie qu’en 1988–89, et ce, en Espagne, Italie, et Grèce. La production en écloserie et l’élevage de ce poisson est une des histoires réussie de l’aquaculture. Cette espèce a démontré très rapidement une grande adaptabilité aux conditions d’élevage intensif, aussi bien en étangs qu’en cages, et sa production annuelle augmente régulièrement jusqu’à atteindre un pic de plus de 87 000 tonnes en 2000.
    Principaux pays producteurs
    Principaux pays producteurs de Sparus aurata (Statistiques des Pêches FAO, 2006)
    Habitat et biologie
    Sparus aurataest une espèce commune de la Méditerranée, présente le long des côtes de l’Est de l’Atlantique en allant de la Grande Bretagne jusqu’au Sénégal, et rare dans la Mer Noire. Comme elle est euryhaline et eurytherme, cette espèce est rencontrée dans des environnements aussi bien marins que saumâtre telle que les lagunes côtières et les zones estuaires, en particulier durant les stades initiaux de son cycle de vie. Nés en mer ouverte durant octobre-décembre, les juvéniles migrent au début du printemps vers des eaux côtières abritées, où ils peuvent trouver des ressources trophiques abondantes et des températures plus douces. Très sensibles aux faibles températures (la limite létale inférieure est 4°C), à la fin de l’automne ils retournent en mer ouverte, où les adultes se reproduisent. En mer ouverte la daurade royale est normalement trouvée sur les rochers et les herbiers marins (Posidonia oceanica) mais elle est aussi fréquemment capturée sur des fonds sableux. Les jeunes poissons restent dans des zones relativement superficielles (jusqu’à 30 m), alors que les adultes peuvent atteindre des eaux plus profondes, généralement pas plus que 50 m. Cette espèce est hermaphrodite protandrique. La maturité sexuelle se développe chez les mâles à l’âge de 2 ans (20–30 cm) et chez les femelles à l’âge de 2–3 ans (33–40 cm). Les femelles sont des reproducteurs en batch qui peuvent pondre 20 000–80 000 œufs chaque jour pendant une période qui peut aller jusqu’à 4 mois. En captivité, l’inversement sexuel est conditionné par des facteurs sociaux et hormonaux.
    Production
    Cycle de production

    Cycle de production de Sparus aurata



    Cycle de production de Sparus aurata

    Systèmes de production
    Approvisionnement en juvéniles  
    Normalement chaque écloserie a une unité, où les géniteurs de différents groupes d’âges allant d’1 an pour les mâles jusqu’à 5 ans pour les femelles, sont gardés dans des conditions de stockage de long terme. Les géniteurs peuvent aussi provenir des fermes d’élevage ou du milieu naturel.

    Au début de la saison de reproduction des groupes sélectionnés de reproducteurs sont transférés à partir de leurs bacs de conditionnement aux bacs de reproduction. Le contrôle du sexe ratio dans les bacs de pontes est un facteur très important pour la daurade royale et des précautions doivent être prises car l’inversement sexuel est socialement déterminé. La présence de jeunes mâles à la fin de la période de ponte, par exemple, augmente le nombre des poissons âgés qui changent en femelles. D’un autre côté, la présence des femelles âgées réduit l’inversement sexuel chez les jeunes poissons.

    En dehors de la saison de ponte

    La daurade royale peut être conditionnée par des manipulations environnementales pour étendre ou modifier sa période de reproduction. Les poissons sont stockés dans des bacs équipés par des systèmes de chauffage/refroidissement d’eau et un contrôle informatisé de température et d’intensité lumineuse. La maturité sexuelle est obtenue en exposant les géniteurs aux conditions de température et photopériode qui ont lieu durant la période de ponte naturelle. La ponte des femelles peut être obtenue par une inoculation de 5 à 20 mg/Kg de GnRHa (1) (D-Ala6; Pro9Net-mGnRH).

    Il y a deux principaux systèmes d’élevage larvaire appelés système à petite échelle et à grande échelle. Le système d’élevage à petite échelle (<10 m3) est caractérisé par un contrôle très rigoureux des paramètres environnementaux et il est conçu pour produire un grand nombre de juvéniles (150–250/litre). Le système à grande échelle (~200 m3) simule un écosystème naturel. Cette technique garanti beaucoup mieux la qualité larvaire que le système à petite échelle, mais produit beaucoup moins de juvéniles (maximum 10/litre).

    Les larves de la daurade royale épuisent leur sac vitellin après 3–4 jours d’alimentation endogène. Après ce stade, les yeux sont pigmentés et la bouche est développée, permettant aux larves de se nourrir de larves d’autres organismes. Dans la majorité des systèmes d’élevage les premiers organismes vivants utilisés pour l’élevage larvaire de la dorade sont les rotifères (p. e. Brachionus plicatilis); Ces derniers sont choisis grâce à la facilité relative avec laquelle ils peuvent être cultivés à grande échelle. Après 10–11 jours, les rotifères sont distribués avec les nauplius d’Artemia salina jusqu’à ce que les larves achèvent leur métamorphose (32–35 jours après éclosion). Avant d’être distribués aux larves, les rotifères et l’artémia sont quotidiennement enrichis avec des préparations lipidiques commerciales, pour améliorer leurs teneurs en certains acides gras essentiels (EPA; DHA) et vitamines qui sont critiquement importants pour une bonne croissance, développement et survie. Dans les écloseries Méditerranéennes les microalgues (p. e. Chlorella sp., Isochrysis galbana, Pavlova lutheri, Nannochloropsis oculata, N. gaditana, Dunaliella tertiolecta) sont utilisées aussi bien pour la production des rotifères que pour améliorer la qualité d’eau dans les bacs larvaires, en créant ce qu’on appelle l’eau verte «green water» qui est utilisée durant les phases initiales de l’élevage.

    Le sevrage par un aliment sec formulé riche en protéines (50–60 pour cent), commence quand le poisson atteint un poids de 5–10 mg.
    Nurserie   
    Les juvéniles d’environ 45 jours sont généralement transférés dans une section de l’écloserie équipée avec de grands bacs ronds ou rectangulaires (10–25 m3), où le sevrage va avoir lieu. Le stade de sevrage est un vrai système d’élevage intensif. Les densités initiales de larves sont généralement de 10–20 ind./litre à la température de 18°C et une salinité de 35–37‰. Les densités finales peuvent atteindre 20 kg/m3 avec des poissons de 2–3 g. L’aliment est donné à un intervalle de 2 heures de 08,00h à 20,00h, à des pourcentages croissants d’aliment artificiel composé de 150–300 µm de particules. L’aliment sec doit être fournit à environ 20 g/m3.
    Techniques de grossissement   
    La daurade royale peut être cultivée suivant plusieurs méthodes: dans des étangs et lagunes côtières, avec des méthodes extensive ou semi intensive; ou dans des installations à terre et cages en mer, avec des systèmes d’élevage intensif. Ces méthodes sont très différentes, spécialement quand il s’agit des densités d’élevage et de l’aliment utilisé.

    Système extensif

    Ce système est basé sur la migration naturelle des poissons euryhalins, qui sont alors capturés, généralement par les pièges classiques en filets. Comme cette pratique constitue une source limitée et imprévisible de juvéniles naturels, plusieurs unités commerciales modernes de production extensive comptent aussi bien sur les juvéniles naturels pêchés que sur ceux d’élevage. Généralement, des daurades de 2–3 g sont mises dans les lagunes en avril-mai.

    Dans ces systèmes les daurades royales atteignent la première taille commerciale (350 g) dans 20 mois et sont normalement en élevage avec des mulets, des anguilles et des bars. Dans les lagunes du Nord de la Méditerranée, un hivernage dans des bassins profond, avec la stratification de l’eau douce/eau de mer, est nécessaire pour préserver les daurades royales d’une année.

    La production totale de ce genre de polyculture varie de 30–150 kg/ha/an selon la productivité de la lagune. Dans les lagunes du nord-est de l’Italie, la production de la daurade royale est de 15–30 kg/ha/an. Durant le cycle de production, les poissons se nourrissent a base de ressources naturelles, aucune alimentation supplémentaire n’est rajoutée. Dans les systèmes d’élevage extensifs la densité des poissons n’excède généralement pas 0,0025 kg/m3.

    Systèmes semi intensifs

    Dans ces systèmes le contrôle humain de l’environnement de la ferme est plus important que dans le système extensif. Il peut simplement impliquer le peuplement des lagunes avec des juvéniles qui ont été en pré-grossissement dans le système intensif, pour minimiser la mortalité et réduire le temps de l’élevage. Dans ce cas, il est aussi possible de fertiliser la zone d’élevage pour augmenter la disponibilité de nourriture naturelle. D’autres types d’élevage semi-intensif nécessitent plus de contrôle, avec un apport supplémentaire d’aliment artificiel et d’oxygène. Ce système d’élevage semi intensif est normalement réalisé dans des filets formant une clôture à l’intérieur d’une zone limitée de la lagune. La production finale peut varier largement, selon la taille des juvéniles stockés et la quantité de nourriture donnée. La densité dans les systèmes semi intensifs n’excède pas normalement 1 kg/m3et la production oscille entre 500 et 2 400 kg/ha/an.

    Systèmes intensifs

    Le grossissement intensif suit normalement les autres phases d’élevage intensif, à savoir la reproduction, l’élevage larvaire, et le pré-grossissement, comme décrit ci-dessus. Les phases de pré-grossissement et grossissement intensives de la daurade royale peuvent être réalisées dans des installations à terre avec des bacs rectangulaires en béton qui varient en taille (200–3 000 m3) selon la taille des poissons et de la production demandée. Le grossissement peut aussi se faire dans des cages en mer, dans des sites abrités ou semi-exposés (cages flottantes) ou totalement exposés (cages semi-submersibles ou submersibles).

    Les systèmes intensifs peuvent être appliqués sur des juvéniles achetés à partir d’autres écloseries séparées, mais les grandes unités de production cultivent leurs propres juvéniles. Dans les systèmes de grossissement intensifs, le taux de conversion alimentaire (TCA) est normalement très favorable (environ 1,3 :1).

    Quand les daurades royales sont élevées dans des bacs, elles le sont à des densités très élevées, allant de 15–45 kg/m3 et une injection massive d’oxygène est alors nécessaire pour assurer la survie des poissons. Sous d’excellentes conditions (18–26°C), des petites daurades royales pré-grossies (5 g) atteignent leur première taille commerciale (350–400 g) dans à peu près une année.

    Le grossissement dans des cages en mer est simple et économique; c’est le système d’engraissement normalement utilisé dans le bassin de la Méditerranée. Bien que les densités (10–15 kg/m3) sont plus faibles que celles des bacs, il y a de grands avantages qui rendent l’élevage en cages économiquement rentable, vu qu’il n y a pas de coûts de pompage, d’aération, ou de traitement d’effluents. Cependant, il n’est pas possible de contrôler la température dans les cages d’élevage, ce qui explique la longue période d’élevage nécessaire pour atteindre la taille commerciale, ou le besoin de stocker des juvéniles de plus grande taille. En moyenne, les plus grands juvéniles (10 g) atteignent la première taille commerciale (350–400 g) dans les environs d’une année, alors que de plus petits juvéniles (5) atteignent la même taille en 16 mois.
    Apport de nourriture   
    L’aliment artificiel composé dont les particules ont un diamètre de 150–300 µm est distribué par un distributeur automatique à 2 heures d’intervalle à partir de 08:00h jusqu’à 20:00h pour les plus petits poissons (1–3 g), ou manuellement pour les poissons de plus grande taille. Le tri est nécessaire au moins deux ou trois fois par cycle, afin d’éviter de grandes différences de croissance. L’engraissement peut être fait dans des systèmes de bacs ou cages.
    Techniques de récolte   
    Avant la récolte quelques jours de jeun sont nécessaires. La longueur de cette période varie selon la température et le taux d’alimentation (par exemple, à 25°C, 24 heures peuvent être suffisantes). A des températures plus faibles, 48–72 heures sont nécessaires. Après une période de jeun adéquat, les poissons sont prêts à être récoltés. Avant de commencer cette opération, la présence de poissons morts ou agonisants doit être vérifiée.

    Il est possible de récolter les poissons dans toutes les conditions climatiques dans les installations à terre. Dans les bassins en béton, les ouvriers poussent les poissons vers l’entrée de l’eau en utilisant un petit chalutier, ensuite ils sont attrapés avec des épuisettes ou par pompage. Une grande attention est réservée au nettoyage du fond du bac avant la récolte; ceci assure un poisson plus hygiénique avec de bonnes caractéristiques organoleptiques, puisque ce nettoyage évite que des matériaux indésirables entrent dans les branchies et la bouche des animaux.

    Les poissons des cages en mer peuvent être récoltés quand les conditions climatiques sont favorables pour la sécurité des ouvriers. Les poissons doivent être rassemblés dans une aire relativement petite pour qu’ils puissent être pêchés par des épuisettes ou des pompes à vide.
    Manipulation et traitement  
    Dans aussi bien les cages en mer que les installations à terre, les daurades sont normalement tuées par un choc thermique; les poissons sont placés dans des cuves (cuves en plastiques ou en acier) avec de l’eau glacée qui doit être saturée en CO2, afin de réduire leurs souffrances. Au moment de sortir les poissons de l’eau pour les emballer, il faut faire rapidement pour éviter de grandes pertes et pour préserver la vivacité et l’apparence brillante de la peau.
    Coûts de production  
    En Italie, les coûts de production pour des juvéniles de 2 g varient de 0,10 à 0,18 EUR par poisson, selon le système d’engraissement. Les coûts pour les petits juvéniles de 5 g sont d’environ 0,26 à 0,28 EUR par poisson. Les coûts d’élevage pour produire des daurades de 350 g oscillent entre 3,0 et 4,0 EUR, selon le système d’élevage.
    Maladies et mesures de contrôle
    Les problèmes majeurs de maladies affectant la daurade royale sont cités dans le tableau ci-dessous.

    Dans certains cas, des antibiotiques et d'autres produits pharmaceutiques ont été utilisés pour les traitements mais leur inclusion dans cette table n'implique pas une recommandation FAO.

    MALADIEAGENTTYPESYNDROMEMESURES
    Pasteurellose (Pseudotuberculose)Photobacterium damselae subsp. piscicidaBactérieAnorexie; nécrose focalisée des branchiesVaccination des géniteurs et juvéniles; utilisation des immunostimulants et vitamines pour traitements; bonne hygiène et désinfection de l’eau; antibiotiques
    VibriosePhotobacterium damselae subsp. damselaeBactériePeau noire; léthargie; abdomen distendu; hémorragiesEviter l’utilisation d’aliment avec une teneur lipidique élevée; antibiotiques
    Vibrio alginolyticusBactérieHémorragies; peau noire; lésions de la peau Bonne hygiène; antibiotique
    Vibrio anguillarumBactérieLéthargie; anorexie; tête en position basseBonne hygiène et désinfection de l’eau; antibiotiques
    LymphocystisIridoviridae VirusPseudotumeur blanchâtreRéduire le taux d’alimentation; réduire la biomasse; éviter additionnel stress sur les poissons infectés; faible pathogénie - pas de traitement
    AquareovirusAquareovirusVirusAucunPathogénie faible, pas de traitement
    Syndrome de Distension d’Intestin (SDI)Virus-like particleVirusAbdomen distendu, tournoiement désorienté; immobilité avec la tête en basTraitement efficace à UV de l’eau entrante durant les premiers stades larvaires
    Myxosporidiose à Myxidium leei Entermyxum Myxidium leei EndoparasiteLéthargie; abdomen distendu; hyperpigmentationEviter de stresser les poissons, pas de traitement
    Syndrome de maladie d’hiverPseudomonas anguilliseptica (multifactorial)BactérieSyndrome ventre en haut 'Belly up', avec ou sans hémorragie Désinfection efficace et période de nettoyage pour les unités d’engraissement à terre; adapter au régime alimentaire préparer le poisson pour la période d’hiver; traitement antibiotique inefficace in vivo


    Fournisseurs d’expertise en pathologie

    Chaque pays producteur a une autorité gouvernementale responsable pour maintenir les demandes statuaires, telles que les licences, le contrôle des décharges, le contrôle des maladies à déclaration obligatoire, etc. Contacter le gouvernement relatif aquaculture/pêches/département de la santé animale. Les services de diagnostic peuvent être fournis par des départements gouvernementaux ou organisations privées ou individus.
    Statistiques
    Statistiques de production
      
    Le gros de la production provient de la Méditerranée, avec en tête, la Grèce (49 pour cent) qui en 2002 était de loin le producteur le plus important. La Turquie (15 pour cent), l’Espagne (14 pour cent) et l’Italie (6 pour cent) sont aussi des producteurs importants en Méditerranée. Il y a aussi, une production considérable en Croatie, Chypre, Egypte, France, Malte, Maroc, Portugal, et la Tunisie. Il y a aussi des productions de daurade royale dans la Mer Rouge, le Golfe Perse, et la Mer Arabe. Le producteur principal est Israël (3 pour cent de la production totale en 2002); le Kuwait et Oman sont de petits producteurs.
    Marché et commercialisation
    Comme le cas du bar européen, l’élevage de la daurade dans la région Méditerranéenne est entrain de passer d’une industrie de grandes marges et petits volumes à une industrie de faibles marges et grands volumes. Le développement rapide de production dans les cages en mer a entraîné une réduction des prix pour les deux espèces d’élevage de 60 pour cent approximativement entre 1990 et 2000 et ils sont toujours en diminution.

    Même si les prix de la daurade d’élevage ont commence à chuter entre 1990 et 1995, ils étaient toujours intéressants pour les investisseurs et garantissaient un gain raisonnable pour les aquaculteurs jusqu’à 1998. Cependant, durant ces dernières trois années (2000–2003), le prix de la daurade royale d’élevage a encore chuté jusqu’a atteindre, sur le marché Européen environ 5,50 EUR/kg, pour la taille de 350 g rendant ainsi la vie difficile aux aquaculteurs.

    Ainsi, en ce moment, les conditions du marché semblent être très loin de celles qu’il y avait durant la première moitié de 1990s, mais il y a quelques stratégies de commercialisation pour rendre la rentabilité à l’élevage de daurade royale. Une de ces stratégies est l’échelle de l’économie (élevage d’un grand nombre de poissons pour réduire les coûts de l’unité de production). Autrement, des systèmes de petites productions peuvent augmenter la valeur de leurs produits en produisant des quantités faibles de poissons de grande qualité (p. e. poisson organique) ou en produisant des tailles de poissons peu conventionnelles, qui peuvent être transformés (p. e. filets).
    Situation et tendances
    Le marché conventionnel pour la daurade royale est devenu saturé. Pour une croissance future, l’industrie aquacole Méditerranéenne a besoin d’adopter des méthodes de commercialisation plus sophistiquées. Ceci est obligatoire pour pouvoir entrer dans d’autres marchés, mais c’est aussi nécessaire pour élargir le marché existant. L’amélioration de l’organisation du marketing, et la diversification des produits peuvent aussi, aider l’aquaculture de la daurade royale dans la région Méditerranéenne. Ce poisson ne doit pas seulement être disponible comme une simple marchandise mais aussi comme un produit valorisé. Le développement d’autres marchés et les produits valorisés vont probablement mener à des demandes élevées de qualité contrôlée et prévisible, et de poissons de grande taille.

    L’activité d’export de l’industrie aquacole en Grèce, qui est le producteur principal de daurade royale, a presque une orientation exclusive vers le marché Italien. Depuis 1994, quelques exportateurs ont essayé de pénétrer dans de nouveaux marchés. Le résultat de ces efforts ont permis l’exportation à de nouveaux marchés en GB, Allemagne, et France (20–22 pour cent nouveaux marchés en 1996, comparé à 1994).
    Problèmes et contraintes majeurs
    L’industrie des daurades royales peut être décrite comme un secteur qui est déjà dans sa phase mature, mais qui a toujours besoin de plus de systèmes efficaces de production et de nouvelles technologies qui doivent prendre en compte le besoin de minimiser l’impact potentiel des pratiques de l’aquaculture de la daurade royale dans les zones côtières, tel que:
    • L’emplacement du site et l’impact des décharges des matières organiques, phosphore et nitrogène, cause de l’eutrophisation.
    • L’échappement des poissons d’élevage qui peuvent entraîner de nombreux problèmes, incluant la dilution du groupe génétique du stock naturel par inter fécondation, réduire la fécondité du stock naturel, et le changement dans la structure de la chaîne alimentaire.
    • Transfert de maladies entre le poisson d’élevage et le naturel.
    • Introduction des espèces non indigènes qui peuvent se comporter comme un animal nuisible dans les populations locales.

    Pratiques pour une aquaculture responsable
    L’objectif principal du Comité d’Aquaculture de la Commission Générale des Pêches pour la Méditerranée (CAQ-CGPM) est d’appliquer les principes du Code de Conduite pour une Pêche Responsable (CCPR) dans la région Méditerranéenne. De plus, en fournissant des réglementations et en encourageant l’amélioration d’une aquaculture durable, à l’aide d’une planification appropriée, qui a été reconnue par la Fédération Européenne des Producteurs Aquacoles (FEPA).
    Références
    Bibliographie  
    Aquaflow. 2001. Guidelines for best environmental practice. Technical leaflet 2001–007. European Network for the Dissemination of Aquaculture RTD Information (Q5CA-200-30105) and previously FAIR-3837 (available on ).
    Caggiano, M. 2000. Quality in harvesting and post-harvesting procedures - influence on quality. Fish freshness and quality assessment for seabass and seabream. Global quality assessment in Mediterranean aquaculture Zaragoza: CIHEAM-IAMZ, 2000. 149 pp. (Cahiers Options Méditerrannéennes No. 51). (available on ).
    Cataudella S. & Bronzi P. (eds.) 2001- Acquacoltura responsabile. Unimar-Uniprom, Rome, Italy: 683 pp.
    Le-Breton, A.1996. An overview of the main infectious problems in cultured seabass Dicentrarchus labrax and seabream Sparus aurata: solutions? pp. 67–86 In: Handbook of contributions and short communications presented at the International Workshop on 'Seabass and Seabream Culture: Problems and Prospects', Verona, Italy, from October 16–18, 1996. European Aquaculture Society, Oostende, Belgium.
    Moretti, A., Pedini Fernandez-Criado, M., Cittolin, G. & Guidastri, R. 1999. Manual on hatchery production of seabass and gilthead seabream , Vol.1. FAO, Rome, Italy. 194 pp. online version
    Ravagnan, G. 1992. Vallicoltura integrata. Ed. Edagricole, Bologna, Italy. 502 pp.
    Stickney, R.R. (ed.). 2000. Encyclopedia of Aquaculture. John Wiley & Sons, Inc., Toronto, Canada. 1063 pp.
    Liens utiles
     
    Powered by FIGIS